J’ai participé à une exposition dont l’idée était de réunir des artistes femmes qui utilisent leur boîte à fil ou la machine à coudre dans une perspective artistique.
Pierres Gilles, qui est le scénographe de cette exposition, a écrit :
"Françoise Vallée nous présente un travail presque monochrome, le blanc du lin et du coton régnant en maître. Voici le dessin parfait du fil qui parcourt avec rigueur et délicatesse la surface des choses, qu’elle soit de papier ou de tissu. C’est comme une présence qui court et virevolte. Il y a surtout cette surprise des prouesses d’écritures et de dessin que l’on peut faire avec la banale machine à coudre, avec ce si simple point zigzag, et pourtant si excellent. Et puis voilà la romantique et précieuse présentation des tambours à broder dont on n’imaginait pas qu’ils pourraient un jour quitter le fond de l’armoire pour enfin être reconnus dans leur existence et avoir l’honneur des cimaises."