Je vis et travaille à Créteil, en région parisienne.
Je suis mariée et mère de deux filles.
Titulaire d’une licence de l’histoire de l’art et d’un DEA en Arts plastiques, je poursuis ma recherche autour des rapports qu’entretiennent l’Etre et le paysage.
La couture, ce remarquable contre l’ordinaire, fonctionne comme le dévoilement d’une intimité qui se voudrait paysagère. Les problématiques liées au métier de peintre comme à celui de couturière sont ainsi confondues ; elles mettent en jeu celle du fragment, de la figure, de l’espace et du temps.
Expositions de groupes
- Kérazan 1990
- Deuxième biennale de l’Outre-mer 1991
- Mai des Avens à Quimperlé 1992
- Galerie des Tropiques à Tahiti 1992
- Autres Regards à Outumaoro, Tahiti 1993
- Grand Marché de l’Art contemporain, Paris Bastille nov.1999
- Second festival de Courcouronnes, mai 2000
- Espace Originel, 17 août 2000
- Agora d’Evry 2001
- Livres d’artistes, livres objets, livres détournés, au musée Henri Chapu au Mée sur Seine et à l’atelier galerie d’Elisabeth Lemaigre-Voreaux à Barbizon oct. / Déc. 2002
- 22ème salon d’Automne, Parcours d’artistes de Pontault-Combault, nov. 2002.
- Café, Thé, Chocolat, Librairie L’Ivresse de MOOM, Maisons-Alfort, déc. 2002.
- CEAPC, Domaine de la Forêt, Loctudy, chaque année depuis 2003.
- Dammarie-les Lys, mars 2005, 2006.
- Festival Art et déchirure, Sotteville les Rouen, mai 2004.
- Forum de la culture, Créteil, septembre 2005.
- Salon de Charenton, depuis 2006.
- Corée, février et juin 2006.
- International book art exhibition in Cheong-Ju 2009.
- Arborescence, Verrières Le Buisson, février 2011.
World Plate and Print art Exhibition-Millenial Wind, Millennial Anniversary of the Tripitaka Koreana Organizing Comittee, Gyeongsangnam-do, Korea, du 23/9 au 6/11/2011.
Expositions personnelles
- Galerie des Tropiques, Tahiti 1994
- Jardin public, jardins secrets, avec M. Périllat, Entreprise de création de jardins, Créteil 1999
- Atelier galerie Elisabeth Lemaigre-Voreaux à Barbizon, oct./ nov. 2001
- Thé ou café ?, Maison du Faubourg, 28 rue du Faubourg Saint- Antoine, Paris 12ème.
- Les Templiers, Gisors, mai 2003.
- Toitot et Cie S.A., torréfaction 82-86 rue du Landy, Saint-Denis, installation le 27 juin 2003.
- Hôpital Henri Mondor, octobre 2004.
- Soluna café, 52 rue de l’Hôtel de Ville, Paris, juillet/oct.2007
- Chapelle du château de Silleron, festival du lin et de l’aiguille, juillet 2009.
- Le jardin partagé, avec Michel Périllat, entreprise Jardin Création, Créteil, mars 2010.
Expériences professionnelles
- Intervenante artistique pour l’Espace Art et Liberté de la communauté de communes de Charenton-le-Pont - Saint-Maurice depuis 2008.
- Intervenante artistique pour le service de la ville dans les classes de primaire de Charenton-le-Pont en 2010 et 2011.
- Interventions auprès de classes maternelles et primaires dans le cadre des classes à PAC à Joinville-le-Pont et Villecresnes en 1999 et 2000, et des ateliers de pratique artistique et AEI à Limeil-Brévannes, Ormesson, Valenton, Thiais, en 2000, 2001, 2002, 2005, 2006.
- Soutien scolaire dans des associations.
- Interventions en tant qu’animatrice artistique au Centre d’Eveil aux Arts Plastiques de Cornouaille à Loctudy depuis 2003, association agrée par les ministères de l’Education Nationale et de la Jeunesse et des Sports, qui reçoit des classes transplantées à vocation artistique.
L’atelier, 50 avenue de Bretagne, Ile Tudy 29980, www.ceapc.com
- Enseignante en écoles maternelle et primaire de 1977 à 1984 dans l’Académie de Créteil.
- Pratique artistique régulière avec des expositions personnelles et de groupes depuis 1990.
Formation
- DEA d’arts plastiques, option arts plastiques et appliqués à Paris I en 1998.
- Maîtrise d’arts plastiques et sciences de l’art à Paris I en 1997.
- Licence d’histoire de l’art en 2000.
Démarche artistique
Ni proprement peinture, ni véritablement couture, la pratique se situe dans un entre-deux, une espèce de peinture bricolée où la règle consiste à s’arranger avec les moyens du bord.
Ce sont surtout les rencontres qui sont à l’origine du travail, celles avec les gens, les espaces et les temps et par la même avec les matières ou les matériaux qui les représentent. Je suis dans le paysage et m’accroche au fil de la couture comme Thésée au fil d’Ariane. Ce fil m’appartient comme celui que secrète l’araignée pour tisser sa toile ; il est organique et accompagne le déplacement. Il ne prétend pas attraper une quelconque proie – pas de filet ni de maille – mais se dévide plutôt de façon continue et inaltérable sans autre but que d’habiter le lieu de sa présence.
Découdre c’est décomposer, désagréger, disloquer, se mettre en péril, introduire le délabrement, la déconfiture. Détruire le visible et produire une image proche d’un paysage dans lequel il s’agit de se perdre. Au-delà du reflet, briser le miroir et envisager le paysage. Le démantèlement de la toile correspond à une volonté de fractionner l’unité perceptive que pourrait constituer l’Etre.
Le tableau devient pavage-paysage, alliant ainsi l’idée du paysage fictif, à celle de l’assemblage qui met l’accent sur la fabrication. Apparaît alors un nouveau paysage, sans figure mais non pas sans corps, et qui voudrait, au-delà de l’autoportrait, révéler son caractère prospectif. Il tenterait de s’approcher de l’idée d’une intimité paysagère.
C’est une construction paysagère corrélative à celle de l’Etre. Fragmentaire et empirique, elle demeure imprévisible. Une certaine confusion règne parfois, elle résulte de cette incapacité à distinguer le territoire de l’œuvre et l’environnement de l’Etre. Ce qui semble confus est en réalité confondu, confusément mêlé, mais non pas décousu.
Françoise Vallée